Je ne peux pas oublier La Ciotat
Cette cité « marseillaise » ne vous quitte pas
Car les pérégrinations de vos pas ne trompent pas
Ils vous emmènent ici et là dans un rythme lent et plat
Des rues étroites, des humeurs droites, le sentiment
Que la mer est là, c’est elle qui fait loi
Jadis cité ouvrière, ne veut pas retomber dans la misère
Elle a tout fait pour refaire et plaire dans un climat clair
Comme les bleus qui éclairent, calment et rassemblent
Bleu du ciel et de la mer, bleu des yeux tous ouverts
Bien sûr une rue s’appelle Adolphe Abeille et l’on entretient les bateaux de milliardaires
Mais rien ne peut empêcher cette vie heureuse de rêver
Rêver à des jours meilleurs dont l’issue ne fait pas peur
On va me dire toi tu es riche, ce bleu tu l’achète
Alors que d’autres n’y accèdent pas
Mais cette couleur bienheureuse est une chance
Les couleurs du temps ne s’achètent pas.
(21/06/2020)