Rien qu’un manque
Alors que tout est là,
Malgré le fracas.
Le temps est un tank
Passant inexorablement
Tel un tuyau compresseur
Nous privant d’apesanteur.
Sur ou dans la terre, jamais dans l’air.
Coeur morne, œil borgne, vidés, aspirés,
Pensées moites occupées
Par des positions guerrières.
Contre moi-même, envie de fer.
Ciel ouvert nous console
De n’être plus personne.
Les pensées s’envolent
Au paradis des Hommes.
Sous la voûte céleste,
Ciel étoilé, blanche
Lune brillante
Et chants des grillons, éclats des vers luisants
Colorent les sons,
Subliment les sens
D’ un pays sans nom
Qui n’a plus d’essence.
(27/11/2020)