La nuit je te cherche
Là où tu n’es pas.
C’est toi pourtant que je vois
À travers les draps rêches.
L’aube à peine arrivée,
Mêlée d’encre noire et bleue
Dessine un corps merveilleux
Sous la voûte étoilée.
Quand le soleil inonde
De ses rayons le monde,
Heureuse est ma peine
Dans ses errances quotidiennes.
Quand des nuages sombres,
Au large, à la pénombre,
Du bateau, TOI à la proue
MOI à la cale, remontent les fous.
Ce matin la mer est lisse
Comme ta peau est tendre.
Je m’y plonge sans attendre,
Caressant l’onde qui plisse.
(3/02/2021)