Intime étrangère

Nous ne nous sommes jamais vus

Tous deux nus et reclus

Pourtant attendant l’instant fébrile

De réunir deux corps en péril.

J’entends cette voix mignonne

Ronde comme une pomme

Me réciter les vibrations du coeur

Celles des peines, ma muse, ma sœur.

L’hiver pointe le bout de son nez

D’innombrables oiseaux piégés

Réclament notre pitié et souvent

S’envolent au firmament.

Que serais-je sans toi dans l’horizon

Blême de jeux sans passion ?

Nos aîles encore solides prêtes

A reconquérir Liberté et fêtes ?

Dans cette parenthèse inenchantée

Nous restent que mots, paroles, choses rêvées.

Les sourires, baisers viendront plus tard

Laissons douloureusement faire le hasard.

Tard mais sûrement nous prendrons la part,

Promise d’un nouveau départ.

Car je regarde autour de moi, la Nature me sourit.

Elle n’attend que nous sur le chemin de la Vie.

(21/11/2O20)

Publicité

Publié par

Emmanuel Bouget

Passionné de littérature et de philosophie, j'écris de la poésie, des articles et de la prose que je voudrais faire partager. Ce blog ouvert le 26 décembre 2017 où quelques créations sont mises en ligne va s'enrichir progressivement d'autres éléments comme des photos, des liens vers d'autres sites, textes d'auteur.e.s... (en respectant la propriété intellectuelle).

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s