Nous ne nous sommes jamais vus
Tous deux nus et reclus
Pourtant attendant l’instant fébrile
De réunir deux corps en péril.
J’entends cette voix mignonne
Ronde comme une pomme
Me réciter les vibrations du coeur
Celles des peines, ma muse, ma sœur.
L’hiver pointe le bout de son nez
D’innombrables oiseaux piégés
Réclament notre pitié et souvent
S’envolent au firmament.
Que serais-je sans toi dans l’horizon
Blême de jeux sans passion ?
Nos aîles encore solides prêtes
A reconquérir Liberté et fêtes ?
Dans cette parenthèse inenchantée
Nous restent que mots, paroles, choses rêvées.
Les sourires, baisers viendront plus tard
Laissons douloureusement faire le hasard.
Tard mais sûrement nous prendrons la part,
Promise d’un nouveau départ.
Car je regarde autour de moi, la Nature me sourit.
Elle n’attend que nous sur le chemin de la Vie.
(21/11/2O20)